Encore une automatisation de la station. Si ça continue comme ça, je vais finir par regarder mon transceiver faire les contacts tout seul. 🙂
Tous ceux qui disposent d’un rotor pour orienter leurs antennes auront remarqué qu’attendre patiemment qu’il atteigne sa position en pressant un bouton n’est pas l’activité la plus passionnante de notre hobby… J’avais donc décidé il y a une dizaine d’années d’automatiser le mien afin que mon logiciel de log (Logger32) lui donne l’ordre de se positionner en un clic de souris.
Choisissant la solution de facilité, j’ai opté pour une interface Easy Rotor Control. Petite promo au passage : saviez vous que les membres du Club Radioamateur.org bénéficient d’une remise de 10% sur toute commande passée chez E.R.C. ? 😉
Dans un premier temps, je me suis contenté d’un boitier externe contenant une alimentation 5 V et l’interface E.R.C. Je n’ai que peu de photos de ce boitier, qui a disparu depuis.
Puis quelques années plus tard, les différents appareils s’accumulant sur mon bureau, j’ai décidé de tout changer pour une meilleure intégration.
La carte E.R.C. n’étant pas très imposante, et l’afficheur LCD n’étant pas indispensable, l’idée m’est venue d’intégrer le tout dans le boitier de commande du rotor.
Carte E.R.C
L’interface est fixée au fond du boitier
Elle commande un circuit imprimé sur lequel se trouvent deux relais. Ils sont câblés en parallèle des poussoirs RIGHT et LEFT en face avant, de sorte à ce que ceux-ci puissent encore être utilisés manuellement.
Ce petit circuit est fixé en dessous de la « mezzanine », juste au dessus du transformateur.
En gros plan :
Pour la connexion au PC, j’utilise une interface USB <-> RS232 achetée quelques euros sur Ebay, elle dispose d’une prise USB et la sortie est sur fils nus. J’ai donc récupéré les connecteurs d’une rallonge PS2 et en ai collé un traversant la face arrière du boitier.
Pour indiquer le fonctionnement en mode automatique, j’ai percé la face avant à 3 mm et inséré des LEDs bleues. N’ayant pas de plates à disposition, je leur ai coupé la tête à la Dremel et les ai polies.
Je saisis l’occasion d’avoir à ouvrir le boitier pour rédiger cet article. En effet, la petite loupiote éclairant le cadran a rendu l’âme. Plutôt que de lui chercher une remplaçante, j’ai préféré y placer quelques LEDs blanc chaud (qui font plutôt froid mais ça va bien quand même).