SSPA – Amplificateur HF à LDMOS 1

de | 26 mars 2017

C’est décidé, je me construis mon amplificateur HF !

Bien que disposant d’un amplificateur à tubes, un OM Power, j’avais envie de tenter l’aventure du SSPA (Solid State Power Amp) pour les trois raisons suivantes :

  1. Avoir un ampli disponible immédiatement, sans attendre le préchauffage du tube
  2. Avoir un ampli dont la bande de fonctionnement est automatiquement sélectionnée
  3. Et surtout pour m’amuser !

Ne disposant ni du matériel ni des compétences pour en construire un toute pièce, j’ai passé en revue tous les fournisseurs de kits et ai finalement opté pour un modèle russe de R3KBO disponible ici.

Le kit, quasiment prêt à l’emploi, est constitué des éléments suivants :

  • PA 1200W pré-réglé avec BLF188XR soudé sur une semelle de cuivre
  • Filtres passe-bas 1.8-50 MHz CW/SSB
  • Pont de ROS
  • Unité de commutation TX-RX
  • Wattmètre et ROSmètre LCD
  • Circuit de protection du transistor (Puissance max, courant max, ROS max)
  • Circuit de protection d’entrée avec atténuateur 7 dB

Il me restait donc à trouver :

  • Une alimentation 50 V / 2000 W (ça tombe bien, j’en avais une)
  • Un dissipateur pour la palette LDMOS
  • Quelques ventilateurs

Pour le boitier, après avoir envisagé moult solutions (que c’est cher un boitier au format 19″ !), je me suis finalement décidé pour un boitier de mini-PC qui, une fois découpé de partout à la Dremel, devrait faire l’affaire.

La commande est passée depuis une semaine, il n’y a plus qu’à faire preuve du moins d’impatience possible… Pour ceux qui me connaissent, c’est sans doute la partie la plus difficile à gérer de ce projet. 🙂

En attendant, il y a matière à bricoler un peu, commençons par l’alimentation.

Je disposais d’une alimentation 48 V Eltek Flatpack2 achetée l’année passée d’occasion (pour 90 € de mémoire), qui dormait dans un placard. Etant destinée à être rackée, le connecteur arrière n’était pas des plus accessibles.

J’ai donc réalisé un petit circuit imprimé, soudé à angle droit, récupérant les différents signaux pour une connexion plus aisée.

C’est tout de même plus pratique comme ça :

 

La documentation de l’alimentation précise que grâce au protocole CAN BUS (le même que celui utilisé dans les autos récentes pour les valises de diagnostic) il est possible de récupérer différentes informations (tensions, courant, températures).

Tout en pestant contre la poste russe, la française, le facteur et globalement la terre entière, je me suis lancé dans un décodeur CAN BUS à l’aide d’un Arduino. La place étant comptée, j’ai opté pour un modèle spécialisé : un Leonardo Can-Bus, plutôt qu’une carte Arduino et un shield CAN-BUS.

Après avoir bataillé dur avec le code Arduino, je suis finalement parvenu à extraire les infirmations qui me seront utiles :

Le symbole degré n’est pas terrible, mais on verra ça plus tard.